Cet été, j’ai découvert et regardé un bon nombre de séries. Je me suis dit que c’était une bonne occasion de vous en parler afin de partager ces petites perles qui m’ont fait rire, pleurer, et j’en passe. Oui, pour moi une bonne série doit être capable de m’immerger complètement mais également me faire passer par un nombre incalculables d’émotions. Le must, passé du rire à la colère en quelques minutes à peine !
En bref, voici mes quatre coups de coeur !
Devious Maids est THE série de l’été pour moi. Brièvement, c’est l’histoire de Marisol, Rosie, Carmen et Zoila, quatre domestiques d’origine hispanique, travaillant pour de richissimes familles dans un quartier de Beverly Hills. Elles sont entourées de luxe et de privilèges, mais on leur rappelle constamment qu’elles ne sont que de simples domestiques. Quand leur amie, Flora, est retrouvée sauvagement assassinée, Marisol, aidée de ses compatriotes, mène l’enquête.
Cette série, je l’ai découverte par hasard car j’en entendais beaucoup parlé… Elle a commencé à m’intéresser et vu que j’hésitais à regarder Desperate Housewives je me suis dit que partir sur une version édulcorée ne serait pas plus mal. De ce fait, vous comprenez que je serais incapable de comparer la série avec DH et ce même s’il m’est arrivé de voir l’un ou l’autre épisode à la tv par hasard… Toutefois, pour moi Devious Maids surpasse le peu de ce que j’ai pu voir de DH. On retrouve l’âme de la série originale avec un plus qui fait toute la différence.
Pour en revenir à la série en elle-même, je dirais que l’intrigue est bien ficelée, elle nous plante le décor, nous met en appétit, nous révèle quelques infos croustillantes mais à chaque fin de saison, on est stupéfait de découvrir l’intrigue finale. En bref, la saison entière est intéressante mais on est aussi trimballé entre rires, affronts et autres émotions car il faut l’avouer, les personnages y sont pour beaucoup. Personnages caricaturaux, sophistiqués et drôles, ils peuvent autant nous faire rire par leur amertume et leur cynisme que nous faire pleurer par leur passé et la tendresse qui les anime. Je peux vous dire que voir un personnage comme Evelyn Powell fondre en larmes vous arrache littéralement le coeur.
En bref, je passe un bon moment à chaque épisode ! Marc Cherry, le créateur de la série, a réussi à créer une série aussi sérieuse, intéressante que comique. D’ailleurs, je vous conseille de la regarder en VOSTFR car les blagues et fautes de langage des personnages passent beaucoup mieux dans la version originale et sont beaucoup plus drôles. Puis, même si je le déteste, je ne saurais plus me passer du cynisme d’Adrian Powell, ou encore de la naïveté de Genevièvre Delatour.
D’un côté, il est fort possible que les fans de DH déteste ou n’accroche pas du tout, prétextant que c’est du réchauffé mais en ce qui me concerne, n’ayant pas vue la première, j’aime beaucoup l’intrigue et l’univers de Devious Maids!
J’ai découvert Faking It en octobre grâce à Justine qui me l’avait conseillé suite à un tweet. Faking It est une série adorable, drôle et prenante que j’ai littéralement dévorée en quelques jours.
Karma et Amy sont les meilleures amies du monde et tout en étant plus qu’ordinaires, possèdent pourtant chacune un caractère TRES différent. L’une est ouverte, extravertie, gaffeuse et éperdument amoureuse de Liam Booker, le coureur de jupons du lycée dont le meilleur ami, Shane, est à la fois la star du lycée et un gay qui s’assume. L’autre est plutôt timide et réservée, un tantinet garçon manqué et réfléchit beaucoup trop. Le problème principal de Karma et Amy est quels sont complètement inconnues au lycée, excepté de la dame de la cantine… Du coup, lorsque Shane et Liam les prennent pour un couple de lesbiennes, Karma embarque Amy dans cette folle idée pour arriver à faire d’elles deux des filles populaires, remarquées et appréciées…
L’intrigue de Faking It va bien au-delà de la simple série pour ados. Elle aborde avec brio les thèmes qui bouleversent la jeunesse actuelle et les changements que cela opèrent dans leur épanouissement intérieur. L’intrigue nous plonge tout d’abord dans un lycée tolérant et atypique où les habituelles pestes at autre pom-pom girls n’existent pas. En plus de nous sortir du contexte habituel des séries pour ados, Faking It a du fond, en mettant avant la réflexion sur la différence et l’homosexualité. Pour moi, la série arrive à créer un mélange parfait de la série d’adolescents lambda à un humour efficace criblé de jeux de mots dans la lignée de Awkward, qui m’a un peu blasé au bout de deux saisons.
Les personnages sont très attachants et s’approfondissent un peu plus à chaque saison. J’aime le fait que Karma m’excède souvent dans sa façon d’agir, souvent, égoistement. J’aime la naiveté et la douceur d’Amy, mais également l’humour cynique de Shane qui arrive à m’émouvoir quand je m’y attends le moins. Et n’oublions pas Lauren, la demi-soeur d’Amy, le petite peste qu’on a du mal à détester.
En bref, c’est avec plaisir que chaque semaine, je me pose une vingtaine de minutes pour suivre les déboires de ces adolescentes, faussement lesbiennes, se prendre à leur propre jeu et enchaîner les quiproquos révélateurs !
Cette série, je pense qu’il est difficile de passer à côté. Pourtant, à sa sortie, j’ai tenté et je n’ai pas accroché du tout. Je trouvais le premier épisode lourd, pas accrocheur, trop dénudé – et ce sans raison – et ce avec une trame de fond pas plus intéressante que ça… Un an plus tard, je me décide à retenter l’expérience car se baser sur un seul et unique épisode, c’est peut-être un peu abuser… Et j’ai eu raison.
Piper Chapman est une femme simple, amoureuse qui vit le parfait amour avec son fiancé, Larry, jusqu’au jour où elle est mise en prison pour ses erreurs passées. Au sein de la prison pour femmes de Litchfield, les détenues venues d’horizons divers cohabitent dans cet univers à part. Entre coups bas, fourberies, tensions, l’amour, l’amitié, la solidarité font partie du quotidien de ses femmes que tout opposent sauf le fait d’être prisonnières, ensembles.
Alors oui, des fesses et des nichons on en voit mais une fois qu’on se plonge réellement dans la trame de OITNB, on en oublie presque ces scènes de nudités. Piper et Alex même si elles sont considérées comme les personnages principaux de la série, ne sont pas pour moi les personnages les plus emblématiques. Red, Doggett, Sophia ou encore Morello sont pour moi des personnages bien plus intéressants et touchants. C’est en partie grâce à elles que j’ai réussi à m’accrocher à la série, leur passé, leur vie et leurs déboires. On en vient presque à comprendre, parfois, les agissements d’une détenue comme étant la fatalité.
Quelque chose qui m’a également beaucoup plus dans cette série est la manière dont les plans sont filmés, s’enchaînent et la lumière artificielle utilisée. Chaque épisode est unique avec un scénario profond et merveilleusement bien joué qui nous apporte à la fois des réponses sur l’un des personnages mais également son lot de situations invraisemblables alliant humour sarcastique et dureté de la vie.
La seule chose que je reprocherais à la série est son univers guilleret. La ligne entre prison et colonie de vacances est parfois très floue et même si Litchfield est une prison de sécurité minimum, les filles ont quand même l’air peu tourmenté par ce qu’elles vivent ce qui fait qu’on oublie parfois la réalité et les violences de l’univers carcéral.
Si tout comme moi, vous n’avez pas accroché, sachez que c’est à partir du cinquième épisode que la série prend son envol. Donc ne lâchez pas prise, vous feriez une bien grossière erreur !
Cette série, j’ai découvert son synopsis bien avant sa sortie officielle et j’ai directement accroché. Etant justement, à l’époque, confronté au même souci de recherches d’emploi et alliant l’univers de l’édition, j’ai directement vu dans cette série une sorte d’échappatoire hebdomadaire rempli d’auto-dérision.
Liza Miller, une mère de famille issue du New Jersey, voit sa vie chamboulée lorsqu’elle divorce de son mari, qu’elle vend sa maison, et se retrouve seule sans emploi alors que sa fille est partie un an à l’étranger. Désemparée, face au monde de l’emploi qui lui ferme les portes à cause de son âge, elle décide de mentir pour se donner plus de chances de retrouver du travail. Avec un peu de chance, une nouvelle garde-robe et du maquillage, elle réussit à paraître vingt ans plus jeune…
En plus d’être bourré d’humour et ouvertement critique de la société bien trop connectée, sexiste dans laquelle nous vivons actuellement, Liza tente de s’adapter à cet univers qu’elle découvre à peine et ce avec beaucoup d’humour, de quiproquos et de situations plus bidonnantes les unes que les autres. La série dépeint une image assez péjorative de la jeunesse actuelle pleine de préjugés et caractérisée par des goûts et des hobbies limités. Toutefois, il faut voir l’humour rocambolesque caché derrière ces situations. Etant moi-même une jeune femme de 25ans, voir une femme de la quarantaine tenter de rentrer dans un rôle que j’ai encore moi-même du mal “à jouer” chaque jour est un vrai bonheur rafraîchissant. Donc selon moi c’est une série simplette à prendre au dixième degré pour se payer une belle tranche d’auto-dérision dans le tronche.
Je me suis beaucoup attaché à Liza qui tente de se remettre sur les rails de la vie active après avoir jouer le rôle de l’épouse et de la mère. Elle est attachante, maladroite, drôle et terriblement sexy, et ce sans rien faire ! De plus, la série signe le grand retour d’Hilary Duff – la très célèbre Lizzie McGuire – qui a bercé ma tendre adolescence dans le rôle de la new BFF de Liza et sa collègue de bureau.
Toutefois, n’oublions pas mon crush de l’année avec Josh, joué par Nico Tortorella… Que je trouve terriblement sexy dans cette série. Il est attachant, maladroit, tendre et j’en passe. En bref, il a tout pour que je jalouse Liza, au moins une fois par épisode !
Et grande nouvelle, la première saison a décroché un tel succès que la série est renouvelée pour une seconde saison qui débutera dès janvier 2016! Elle est pas belle la vie ?
Merci pour la découverte de Younger ! 🙂 J’avais été déçue d’apprendre que la série Bunheads était annulée. Je suis contente de retrouver Sutton Foster pour une petite série sympatoche de 20 minutes 🙂
Ah Devious Maids j’adore, ça me rappelle les bons temps de Desperate Housewives, ça me fait plaisir de découvrir de nouveau l’univers de Marc Cherry 🙂 Orange is the New Black, cette série est une véritable pépite <3 Il faudrait que je mate Younger, j'en ai entendu beaucoup de bien ! Mais pas trop accroché à Faking it..
Moi qui cherchais justement de nouvelles séries!
J’adore Devious Maid … C’est agréablement caricatural et les actrices sont géniales!
Je ne connaissais pas du tout Younger et je vais de ce pas faire ma petite recherche car j’adore Hilary Duff!
D’ailleurs ma chanson du moment est d’elle… Sparks 🙂
bisouille!
J’ai commencé à regarder faking it, et arrivée à la fin de la saison 1, rien à faire j’accroche pas! mais pas contre Younger me tente bien je vaisregarder ça cetapres midi hihi =) et sinon orange is the new black j’ai hate que la suite arrive!
J’ai adoooooré Devious Maids mais j’ai beaucoup de mal avec OITNB et Faking It… :/ je vais regarder à quoi ressemble younger du coup !