Infantilisme ? Au placard !

Ces derniers temps rien ne va. Rien ne tourne comme il se doit.

Pourtant, je ne devrais me réjouir. J’ai une famille pour qui je compte, un fiancé extraordinaire, des amis qui sont là pour moi. Malheureusement, j’ai un manque ! Lequel ? Je l’ignore complètement mais il est là et me ronge. Il me donne la nausée me donne envie de rester coucher et de pleurer la journée entière.

Je ne suis pas là pour me plaindre ou encore jouer la victime. Je lutte, je ne reste pas couchée et m’occupe…
Ces derniers jours, une migraine atroce comme il m’arrive souvent d’en avoir me ronge la tête comme si mon crâne allait s’ouvrir. Un mal tant insupportable que je vis dans le noir, la luminosité de toute source de lumière au minimum, un ambiance de veillée funéraire.

Un mode de vie qui tombe plutôt mal dans cette période morose. Etant donné que je ne sais rien faire… Résultat, je déprime deux fois plus !

De plus, cet épisode  que je viens de vivre qui me ronge l’esprit. Ce moment où entre deux réveils ma boîte mail retentit et m’annonce la réponse au mail, que j’ai envoyé la veille à mon professeur pour avoir son avis sur mon article journalistique.

Réponse brève, mais gros impact. En bref, je dois tout réécrire, impossible même de corriger !

Je dois dire que ça casse sur le coup. Ca donne envie de creuser un trou et de s’y engouffrer sans en sortir avant que le douleur ne s’en aille. C’est banal, je ne devrais pas me baser sur un avis, un seul, mais pourtant ça fais mal. Une douleur presque similaire aux maux de tête, un douleur que l’on tente d’oublier mais qui ne cesse de se manifester. Je veux écrire depuis que je suis gosse et me faire descendre ainsi, maintenant, me démoralise totalement… Je me sens nulle, inutile, perdue et sur la mauvaise voie…

Mes amis, aussi merveilleux soient-ils, on voulu apporter leur aide. Corriger mon texte pour m’apporter un peu de réconfort. La correction une fois envoyée, c’est vrai leur texte est plutôt pas mal. Bref et concis comme il se doit mais je ne m’y reconnais pas du tout. De mon côté, j’essaie de réécrire mon texte en entier, tel que mon professeur a conseillé. Mes amis considère que leur texte est meilleur que le mien. Là aussi, encore une fois, les mots résonnent dans ma tête sans que je puisse les retenir. Ce ne sont que des mots et pourtant ils font mal. Les paroles sont vraiment les armes les plus douloureuses qui soient. Ils n’ont pas dit ça méchamment ou avec de mauvaises intentions mais les mots sont là. Le moment, le santé, l’état, et tout ce qui va avec n’étaient décidément pas réunis pour que je prenne ces quelques mots d’un bon pied.

Pour essayer de ne pas désespérée seule dans mon coin, jouant la victime, mimant l’acte de suicide, je me ressaisis. Je réécris une énième fois ce foutu article. Au final, je l’aime assez bien, même si j’ai dû le recouper une bonne dizaine de fois car je dépassais largement les 1 500 caractères (espaces compris) requis.

En ce beau matin, il ne me reste qu’à l’imprimer. Mauvaise journée et caractère de merde et pleurnicharde invétérée vaincue. Cette journée du 2 Mars sera, je l’espère, de meilleure augure que ce début du mois de Mars.

Faut-il encore espérer que ce devoir plaira au professeur d’écriture journalistique. *Espérons*

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