Mon insulinorésistance

Aujourd’hui, après de nombreux messages sur les réseaux, j’ai décidé d’aborder avec vous mon insulinorésistance. Je sais que j’avais dit que je n’aborderais pas le sujet mais il n’y a que les imbéciles qui ne change pas d’avis après tout.

Avant de développer le sujet, je tiens à vous dire que je suis en parfaite santé, je n’ai même jamais été aussi bien médicalement parlant. Toutefois, ayant eu beaucoup de questions autour de ça, je préférais directement vous faire un article où j’explique tout ceci et où vous pourrez poser vos questions afin de ne pas trop me répéter.

 

Insulinorésistance ou résistance à l’insuline

 

L’insulinorésistance est une perturbation du travail de l’insuline dans le corps. De base, l’insuline, produite par le pancréas, a pour mission de réguler le taux de sucre (glucose) dans le sang en permettant à celui-ci de pénétrer plus facilement dans nos cellules et d’être transformé en énergie. On parle de résistance à l’insuline lorsqu’on a une mauvaise absorption du sucre par l’organisme et de ce fait un taux de sucre (glycémie) trop élevé dans le sang. Ce taux élevé stimule davantage le pancréas qui sécrète encore plus d’insuline. Au bout d’un moment, le corps absorbe de moins en moins bien le sucre ce qui fait que le sucre est transformé en graisse et le pancréas s’épuise ce qui peut entrainer le diabète de type 2 mais aussi des maladies dégénératives et cardiaques. Certaines études montrent également une relation étroite entre l’insuline et les hormones stéroïdes, c’est-à-dire les œstrogènes, testostérones, progestérones, et dont la résistance à l’insuline favoriserait le risque de cancer du sein et de l’endomètre, ainsi que le développement d’ovaires polykystiques chez les jeunes femmes.

De base, l’insulinorésistance apparaît chez les personnes ayant une mauvaise hygiène de vie comme la sédentarité, les mauvaises habitudes alimentaires, l’obésité ou le cholestérol. Le symptôme le plus visible d’une personne souffrant de résistance à l’insuline est un tour de taille élevée avec une accumulation de graisse viscérale. Toutefois, plus rare, il existe des personnes souffrant de résistance à l’insuline génétique, venant d’un dérèglement hormonal. C’est mon cas, et je vous l’expose plus bas.

 

Thyroïde, cortisol, insuline, un cocktail génétique explosif

 

En ce qui me concerne, je ne suis pas un cas d’insulinorésistance type. Pendant plusieurs années, alors que j’étais encore aux études, j’ai tenté de perdre quelques kilos. J’avais pu partager cela sur le blog. Malheureusement, j’avais beau avoir une alimentation saine, une activité sportive régulière, je ne perdais pas un gramme. J’ai même commencé à diminuer considérablement mes quantités pensant que le problème venait de là. Ne voyant aucun résultat, il m’arrivait de faire quelques crises de boulimie pour ensuite rassembler mes dernières onces de volonté et tout recommencer. Une période bien triste de ma vie…

Au fil des années, voyant que malgré mes efforts je prenais du poids plutôt qu’en perdre, je suis allée voir mon médecin pour lui implorer de l’aide. Quelques examens et prise de sang au programme. Résultats : très haut taux de cortisol, vitamine D bien en-dessous du minimum acceptable et très haut taux de sucre. Ses conseils, faire attention à mon alimentation… LA BLAGUE ! Je décide d’aller voir un nutritionniste qui me conseille d’arrêter toute forme de glucides, que mon souci vient de là sans aucune hésitation. Le gars est médecin, je suis étudiante et désespérée, je l’écoute… Je retire donc les féculents, les fruits, les produits industriels et tout ce qui contient des glucides… Pendant plus de 6 mois, je m’inflige un rythme de vie éreintant et invivable tant socialement que gustativement. Je perds 9 malheureux kilos. Vous vous imaginez vivre ainsi ? 9 kilos avec une telle alimentation et du cardio à outrance ? Pendant 6 mois ? Le mémoire arrive à grands pas et j’abandonne tout peu après notre déménagement en juillet 2014. De là, la balance s’inverse, et je reprends du poids à vue d’œil. Environ 20 kilos en un an. J’atteins le poids le plus haut que je n’ai jamais pesé de ma vie et petit à petit je me désintéresse de tout, je me laisse m’engraisser comme une oie.

En décembre 2015, je prends rendez-vous chez mon nouveau médecin généraliste. Je lui explique en larmes que je n’en peux plus. Je me déteste et je ne comprends pas mon corps. Ayant été boulimique vomitive durant le début de mon adolescence, c’est très difficile de perdre le contrôle de son corps et ne plus pouvoir comprendre ce qu’il s’y passe. Vu mes antécédents, il décide de faire un bilan complet. Résultats : mon cortisol (stress) frôle les records, j’ai des anticorps qui attaquent ma thyroïde, trop de bon cholestérol, des problèmes de tension, et des problèmes d’insuline. Le médecin m’explique que tous ces soucis peuvent être dû à ma thyroïde et il m’envoi voir une endocrinologue. Lors des examens on apprend que j’ai en effet quelques problèmes de thyroïde mais cela reste latent donc rien d’alarmant. Toutefois, en examinant mes résultats, elle est d’accord avec mon médecin ; il se pourrait que je sois « intolérante au glucose » à cause de ma thyroïde et de mon taux élevé de cortisol. On m’envoi alors vers une diabétologue.

Là-bas, je lui réexplique mon parcours, mes problèmes liés au poids, etc. Elle prend mes mesures, analyse mes résultats et m’envoi faire un test de glucose. Selon elle je n’ai pas les symptômes physique d’une résistance à l’insuline, ma prise de poids étant principalement centré sur le bas du corps – même si elle s’est unifiée par la suite – mais pour elle comme pour les autres médecins, il est quasi certain que j’ai une forme de résistance à l’insuline génétique reliée au cortisol. Après l’examen du glucose – le même que l’ont fait au femmes enceintes – combiné à deux trois petites analyses, j’apprends que je suis insulinorésistante de naissance et que j’ai de gros risques de développer le diabète de type 2 en vieillissant ainsi que le diabète de grossesse. En bref, la totale… Et on n’a jamais rien vu en 25ans.

Pour faire court, voici le problème qu’il se passe dans mon corps :

Je suis hyperactive depuis toujours et je produis naturellement un taux élevé de cortisol, hormone du stress, et comme le corps est bien fait de base, lorsque le cortisol est trop élevé dans le sang, il produit plus d’insuline pour « calmer ». C’est un peu comme si mon corps se droguait tout seul pour se soulager et éviter de faire exploser la machine (moi en l’occurence). Le problème, c’est que le matin à jeun ma glycémie est déjà élevée (ce qui n’est normalement pas le cas chez quelqu’un en bonne santé) et après un repas elle monte encore et n’a pas le temps de redescendre suffisamment jusqu’au repas suivant car avec mon souci de thyroïde, mon insuline fonctionne plus lentement que la normale et stocke moins bien les sucres, combiné au surplus d’insuline produit pour contrer mon taux élevé de cortisol, il n’y a plus de place où stocker ce surplus pour l’utiliser en énergie. De ce fait, mon corps à trouver de la place en stockant le surplus dans mes cellules graisseuses et j’étais continuellement en hyperglycémie. BAM ça fait des chocapics et me voilà en train de gonfler comme un ballon et produire du sucre aussi rapidement que Willy Wonka !

Depuis janvier 2016, je suis sous traitement. J’ai dû refaire plusieurs tests de glucose pour trouver le bon dosage et voir si le traitement fonctionnait sur moi. Depuis, j’ai perdu 20 kg et j’ai entamé une période de stabilisation avant de reprendre progressivement une légère perte. Non pas par le simple pouvoir de mon traitement – même s’il y à contribuer – mais aussi parce que j’ai enfin compris que je n’étais pas responsable de tout ça et que je devais prendre soin de mon corps. De ce fait, je surveille mon alimentation et les recommandations qui viennent avec comme le décryptage d’étiquettes, apprendre à canaliser mon énergie, et rester active pour garder un métabolisme haut. Beaucoup de personnes insulinorésistantes pensent que le traitement est magique et qu’ils perdront du poids sans rien faire car il permet d’aider à réguler l’absorption du glucose dans le sang. Sauf que ce n’est pas si simple et c’est tromper son corps. Le but du traitement est de rééduquer le corps à correctement fonctionner mais c’est à nous à faire ce qu’il faut pour. Si une personne sous traitement ne revoit pas son alimentation et ses apports, il est fort possible qu’elle tournera vite en rond. Il est peu probable, vu mon cas, de pouvoir me passer un jour de mon traitement mais je l’espère. Mes derniers tests sont plus que positifs en tout cas. Et puis, je reste continuellement motivée, après tout ma santé est en jeu !

Actuellement mon quotidien se résume par :

  • Maintenir ou diminuer ma masse grasse à un % raisonnable ;
  • Suivre un mode alimentaire méditerranéen et IG (indice glycémique) bas/modérés. En bref, consommer énormément de légumes, des fruits, du poisson, un peu de féculents, un peu de viande et cuisiner avec de l’huile d’olive ;
  • Privilégier les bonnes graisses, mono-saturés, comme l’avocat, l’huile végétale (olive, noix, tournesol, etc.), les oléagineux, etc. ;
  • Privilégier les céréales complètes et les fibres pour aider à maintenir la sensation de satiété et à diminuer le taux de glucose dans le sang ;
  • Limiter au maximum les produits industriels et transformés ;
  • Contrôler son magnésium soit via l’alimentation (cacao, pain complet, noix, épinards, etc.) ou via des compléments alimentaires ;
  • Faire minimum 8h de sport semaine allant de la marche, la course à pieds en passant par la musculation et la danse ;
  • Apprendre à se relaxer grâce au yoga ou une autre occupation. En ce qui me concerne, j’adore marcher !

Si vous avez tout suivi, je vous en remercie. Je ne suis pas médecin mais j’ai essayé d’être le plus limpide possible. Une personne avec les compétences requises risque d’avoir le poil qui s’hérisse en lisant cet article mais j’ai fait de mon mieux. En bref, vous savez désormais qu’il est parfois bon de persévérer quand l’instinct nous pousse à nous faire comprendre que le corps ne fonctionne pas correctement. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à laisser un commentaire j’y répondrai sans problème.

 

Be positive,
Be strong,
Be you !

19 commentaires

  • Griot Claire 21 August 2017 at 14 h 12 min Reply

    Merci pour ton article ! Il est très instructif. j’ai été diagnostiquée comme ayant des ovaires polykistiques. On ne sait pas d’où ça vient. Mais j’aimerais pousser un peu les investigations sur ma gestion de l’insuline. Penses-tu qu’il faudrait que j’aille voir un hématologie, endocrinologue ou diabetologue directement?
    En tout cas, je sais que je vais mieux quand je privilégie les arguments à IG bas (digestion, moins de boutons acnés, moins irritabilité, fringale vers sucre. ..).
    Merci pr ta réponse ?

    • Domino 25 August 2017 at 10 h 11 min Reply

      Merci pour ton commentaire :*
      Pour ton cas, honnêtement je ne sais pas vers quoi te diriger, je ne suis pas spécialisée mais je pense que ton médecin généraliste pour mieux t’aiguiller que moi !
      En dehors des problèmes de santé en règle générale, avoir une alimentation à IG bas est très bonne pour la santé 😉

      Bisous et bon courage <3

  • Mel2iisse 21 August 2017 at 19 h 54 min Reply

    Wahou quel parcours.
    Je te souhaite plein plein de motivation pour la suite et bravo à toi pour ta détermination.

    • Domino 25 August 2017 at 10 h 12 min Reply

      Merci beaucoup !
      C’était important pour moi de le partager et de montrer que c’est possible et qu’il ne faut rien lâcher !

      <3

  • La parenthèse psy 22 August 2017 at 13 h 06 min Reply

    Coucou ! Je ne connaissais pas “l’Insulinorésistance”, je la découvre avec ton article. Quel parcours, cela n’a pas dû être simple et a dû demander énormément d’énergie et de persévérance. Je te souhaite du courage pour la suite et heureuse que tu aies enfin trouvé un mot sur ce dont tu souffrais. Bonne continuation !
    https://la-parenthese-psy.com/

    • Domino 25 August 2017 at 10 h 13 min Reply

      Merci beaucoup pour ton commentaire et tes encouragements.
      En effet, pas toujours évident mais au final la persévérance paie.
      Contente de t’avoir appris quelque chose ! Si mon article peut aider et informer c’est ce qui compte !

      Bisous :*

      • Viktoria 9 April 2021 at 10 h 54 min Reply

        Bonjour,
        Bravo pour ton parcours.
        Je pense également faire de la résistance à l’insuline, mais j’avoue que je ne sais pas vers quel spécialiste m’adresser.
        Pourrais tu partager le contact de ton diabethologue?

  • kata 1 September 2017 at 22 h 34 min Reply

    Bonjour, merci pour votre article,je me suis retrouvé dedade A à Z, sauf que moi toujours à la recherche de traitement idéal..je vois en ce moment un médecin spécialisé dans tout ça..il me propose le traitement via januvia. Quel médicament été le votre? Vous pouvez aussi m’envoyer un mp. Merci d’avance pour votre aide. Katarina

    • Domino 17 September 2017 at 20 h 59 min Reply

      Bonjour Kata,

      Mon médicament est le Metformax. Bon courage pour la suite <3

      Bisous :*

  • Levy karine 1 April 2018 at 13 h 14 min Reply

    Bonjour,

    Merci pour ta page. J ai hashimoto depuis 12 ans et un medecin vient de decouvrir que j etais insulino resistante. Ta page m eclaire un peu plus ar je suis completment perdue. Un medecin m a juste donne une liste d aliments, mais seule c est tres complique.je n ai aucun traitement et juste de perdre du poids.

  • Théo 13 January 2019 at 20 h 09 min Reply

    Bonjour !
    Merci pour cet article intéressant qui met en évidence la relation le stress, la thyroïde, les hormones et la résistance à l’insuline. Je t’invite à regarder les vidéo de Thierry Casasnovas. Il propose un nouveau discours par rapport à la médecine allopathique qui soigne le symptôme et non la vrai cause du problème. Il a réaliser pas mal de vidéo dont il parle du diabète, de la thyroïde, de la cohérence cardiaque vraiment très intéressante.
    Bonne continuation

  • Ligot 25 January 2019 at 18 h 54 min Reply

    Je suis perdue avec des problèmes similaires.
    J ai vu médecins dieteticiennes infirmière. Je suis en insulinoresistance avec 1 obésité niveau 2.
    Je bouge et je mange équilibrée mais je ne maîtrise pas.
    Le médecin dit que la seule solution est 1 sleeve.
    Je ne sais quoi faire

  • Angélique 22 July 2019 at 16 h 43 min Reply

    Bonjour,
    Je découvre (tardivement) ton article sur l’insulinorésistance.
    J’ai moi aussi été diagnostiquée il y a 2 ans. Je me suis donc mise à manger des aliments à IG bas + sport 3 fois par semaine (alors que je n’en faisais pas du tout avant). Résultat: beaucoup d’efforts pour perdre 10 malheureux petits kg en 2 ans et repris en à peine 3 mois suite à relâchement et découragement. Je suis sous levothyrox depuis 3 mois à peu près. J’ai aussi pris du stagid (glucophage) tout ceci sans aucun effet à ce jour. Je déprime…
    Tu dis que tu es sous traitement. Peux-tu me dire ce que ton médecin t’as prescrit?

    Merci pour ton article en tout cas 🙂
    Angélique

    • Domino 16 December 2019 at 10 h 07 min Reply

      Hello 🙂

      Je suis sous metformine 🙂
      Ici, je viens d’accoucher et je reprends doucement mon traitement.

      J’espère que ça pourra t’aider.

      Bien à toi,
      Laura

  • MorganeS 26 June 2020 at 20 h 02 min Reply

    Salut,

    Merci bcp pour ton article ! Ça me fait du bien de lire ça car cela fait 4 ans que je suis dans cette situation et depuis peu ma petite sœur aussi. On grossit régulièrement au moi’dr écart.
    J’aimerais savoir quel est ton traitement car j’ai testé depuis 3 ans des compléments alimentaires/probiotique/régime alimentaire… Ça m’a aidé mais rien ne rééduquer mon corps sur le long terme.

    Je te remercie pour ton aide… Ça me permettra d’en parler avec mon médecin !

    Bonne soirée

    Morgane

  • Chantale 22 September 2020 at 5 h 47 min Reply

    Bonjour,
    J’ai 53 ans, et je crois bien souffrir de résistance à l’insuline déjà dans le ventre de ma mère, car j’ai souffert de bronchite chronique dès la naissance. À l’âge de 18 ans, j’ai commencé à souffrir de brûlement dans tous le corps avec douleurs et fatigue chronique: j’aurais la fibromyalgie, dont je n’ai jamais voulu avoir le diagnostique officiel (je ne voulais pas être gavé de pilules). Il faut dire que j’avais commencé à prendre la pilule un an auparavant, que j’ai laissé tombé à l’âge de 19 ans, ayant un doute qu’elle serait coupable de mon pitoyable état de santé.

    Je viens de terminer le livre du Dr Jason Fung sur le jeûne intermittent, qu’il propose à ses patients diabétiques. Car c’est, dit-il, la seule façon de faire casser la résistance à l’insuline. Je pratique moi-même le jeûne intermittent depuis novembre 2019, après des années de changement alimentaires, et je revis pour la première fois depuis des décennies de souffrances. Je fais des recherches depuis quelques jours, à savoir si la fibromyalgie (dont ma sœur, qui a le même parcours de santé que moi, en est officiellement diagnostiqué) serait provoqué par la résistance à l’insuline? Moi je suis mince maintenant depuis mes changements alimentaires, car j’avais pris une trentaine de livre que je n’arrivais pas à perdre, car je souffrais alors (en 2012) d’anémie et d’hypothyroïdie. J’avais des règles hémorragiques (c’est de famille du côté de ma mère), ma soeur vivaient la même chose et ma fille aussi. Je suis ménopausée depuis le mois d’avril de cette année (2020). Avec mes changements alimentaires, des suppléments pour la glande thyroïde et pour les glandes surrénales et de la cohérance cardiaque pour faire baisser le cortisol, ma glande thyroïde s’est remise à fonctionner sans l’aide de médicament, que j’ai seulement pris durant deux mois.

    Vous trouverez sur internet des articles datant de 2019, comme quoi des chercheurs auraient fait le lien entre la résistance à l’insuline et la fibromyalgie, après qu’ils aient remarqué que des gens atteint de fibromyalgie au départ et devenues maintenant diabétiques, voyaient leurs douleurs diminuer avec la prise de metformine (un médicament pour le diabète), puis je suis allée faire des recherches sur la pilule anticonceptionnelle, afin de savoir si, comme je l’ai toujours pensé, elle serait la cause de ma fibromyalgie…? Et bien oui, des études déclares que la pilule augmenterait la résistance à l’insuline et aussi le risque de développer le diabète plus tard. Ma soeur a développer ses problèmes de santé elle aussi à la suite de la prise de la pilule contraceptive.

    Ma fille de 18 ans vient de la commencer… bien que je lui ai toujours déconseillée de prendre cette cochonnerie et j’ai peur pour elle. Mais c’est son choix. Ma mère s’était fait dire justement par son docteur, enceinte de moi, d’éviter le sucre car son taux de glycémie était haut. Moi même j’avais un taux de sucre plus haut que la normal lors de ma première grossesse et j’ai été suivi de près, même s’il n’était pas assez haut pour être déclarer comme faisant du diabète gestationnel. Mon gars est née TED, trouble envahissant du développement. Tiens, je devrais aller voir si ce trouble (qui est dans la famille de l’autisme), ne serait pas en lien avec la résistance à l’insuline??? Je n’ai pas encore fait de recherches… Ma mère et sa famille ont tous souffert de diabète en vieillissant et mon père également. Lui et sa famille sont tous mort de troubles cardiaques, entre 35 et 60 en général. Seul mon père est mort dans les 70 ans avancé. Les autres sont mort avant de développer le diabète j’imagine. Car L’artériosclérose dont ils souffraient tous… la résistance à l’insuline en serait la cause.

    Alors je jeûne…. je jeûne pour être sûre d’avoir le dessus sur cette résistance, de la mettre en berne, afin de ne pas développer, moi aussi, officiellement le diabète dans la soixantaine.
    Bonne chance à tous!
    Chantale

  • Lili 13 November 2020 at 21 h 58 min Reply

    Bonjour,

    Merci pour ce témoignage.
    On vient de me déceler en post-partum une hypothyroidie sévère (TSH > 100) et dans le même temps un diabète (test HGPO > 2 à 2h)… 🙁
    Pensez-vous que l’hypothyroidie sévère puisse être une cause de la une hausse de la glycémie (et donc du diabète) ? Et de ce fait, en régularisant la TSH je puisse espérer une régularisation/normalisation de la glycémie ?
    Merci beaucoup 🙂 !

    • Domino 19 November 2020 at 11 h 16 min Reply

      Bonjour,

      Courage pour ce diagnostic. J’espère que vous arriverez à trouver un traitement adéquat.
      Je ne peux pas vraiment vous aider. Je pense que le mieux est d’en parler avec un médecin.

      Bon courage,
      Laura

  • Sérié 2 July 2021 at 21 h 56 min Reply

    Bonjour,

    Je voulais savoir quel traitement on vous à attribuer pour lutter contre le cortisol ( on peut demander une prise de sang pour cela?) Et quel traitement pour l’insulinoresistance . Je pense être dans la même situation que vous et je désespère je grossis à vu d’oeil je me dégoûte.

    Bonne soirée à vous.
    Amandine

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