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Les études…Ah, les études… Du stress en dose industriel et des actions dans les boites pharmaceutiques, voilà ce qui l’en ressort dans le fond. Les études ont fait de moi la personne la plus stressée que j’ai eu le plaisir de rencontrer, et le pire étant que selon moi, c’est contagieux!
Franchement aux premiers abords, tous aimons les études. On devient sociables (ou presque), on se fait des amis qui seront toujours là, c’est le moment où les vraies relations du futur se forment, où on rencontre des personnes ayant les mêmes ambitions, le même caractère (oui oui nous sommes tous un peu barge et caractériel en Information et Communication). On sort davantage (bon étant une geekette en couple qui aime trainée en jogging en faisant du vélo d’appartement devant une série, je suis pas l’exemple à prendre, mais il y en à d’autres), on fait de nouvelles expériences, on n’apprend a taper tellement vite sur un clavier que celui-ci prie déjà le soir, pour profiter de son repos. Les études c’est sympa aussi, on va en cours, on apprend des matières qu’on aime, pour ensuite déballer sa culture lors des dînés de familles.
Mais je ne fais pas ce feuillet pour ça… Plutôt pour une période que nous détestons tous, une période qui à peine commencée aimerions déjà voir se terminer. Ici en Belgique, elle vient de toucher à sa fin, les vacances pour certains sont même déjà finies et le retour dans les immenses amphi se fait, alors que pour d’autres, notamment en France, la dite période commence seulement.
D’ailleurs, si quelqu’un passe par ici, je lui envoie tout mon courage, je sais ce que c’est !!!
Bon pour continuer… La bloque, les partiels, et autres oraux, une période que je trouvais presque marrante au lycée… Dans le sens où comparer à l’université, les secondaires c’est les vacances. Ici à l’université, lorsque la session commence nous ne sommes plus amis, ni alliés face à se monstre qui nous poursuit et nous fait croire que les heures se transforment en minutes. Nous devenons des guerriers enragés ou un seul survivra à l’épreuve finale… Un genre de Undergame japonais. Du moins c’est l’idée que j’en aie.
Quand on attend devant l’amphi on essaie tous de savoir qui en sait le plus, tout en essayant de retenir quelques dernières infos… et quand on sort de l’épreuve la première chose qui résonne dans les couloirs se sont nos portables, comme si on venait de recevoir des infos exclusives de Gossip Girl (bonjour les références)… Tout ça pourquoi pour voir si ca a été… Bon ça a un côté sympa mais en plus de ça, ca me fait penser à Facebook (dont je parlerai dans un autre article), où c’est une gentillesse cachée derrière du voyeurisme et une façon de se dire “allé moi ca a été, mais les autres ?!”. Bon je ne dis pas que tous les sms sont dépourvus d’attention entre amis, loin de là, mais je sais que dans le fond c’est une sorte d’auto-rassurement (oui oui, ça existe).
Puis, lorsque l’on sort a plusieurs de THE épreuve on se conserte et dés que l’un a mit un truc faux, on s’empresse de le lui faire remarquer et CATAM, tous les espoirs s’éffondrent, c’est l’échec, le désespoir… Je ne me prend pas pour un cas particulier à qui ça arrive (quoique…). Non je suis un cas encore plus à part… Où je ressemble davantage à la fontaine de Trévi plutôt qu’à une personne humaine, et ingurgitant des anti-stress en dose colossale, histoire de ne pas m’évanouir une fois devant ma feuille d’examen… Bon on pourrait croire que j’exagère mais non… Je ne sais pas ce qui est pire…
Encore un truc exaspérant. C’est quand certains de vos amis, finissent avant vous alors qu’il vous reste deux jours à tirer. Que vous n’en pouvez plus. Qu’une seule pensée traverse sans cesse votre esprit; DORMIR. Ca c’est le pire, surtout qu’ils font genre, on va trop se marrer, après l’ultime examen, rendez-vous là-bas, ça va être la déchéance, on va pas dormir, on va ingurgiter autant de litres que notre estomac le supportera (bon je bois pas d’alcool pour ma pars, donc ça ne me touche pas!). Ce qui est affolant sur ce coup, ce que pendant que soi-disant certains se bourrent la gueule, auxquels on ne fait que penser, nous on étudie, pleurant sur notre sort. Enfin c’est pas le pire, le pire c’est de jouer là-dessus, car si jamais, on passe par Facebook (la vérité, pure et dure), on remarque que ces dites personnes en vacances, qui comptaient fêter une fin d’examens digne de ce nom, où bourrage de gueule est un synonyme de bien-être, sont en fait toutes en train de glander sur Facebook. Ca, d’une certaine manière ça rassure, je trouve! Ca donne un côté moins chiant à l’étude même si le glandage après une telle période c’est le paradis sur Terre.
Pour ma pars, cet épreuve est terminée, enfin jusqu’à lundi prochain. D’ici là plus de stress (ou presque, voir juste quelques % en moins), juste de l’évasion, du shopping, de la lecture et des sorties entre ami(e)s. La semaine prochaine, ça sera THE RETURN, le “I’ll be back” du THE STRESS car on attendra impatient (ou pas), tout en débutant de nouveaux cours, nos résultats. C’est horrible cette attente, surtout le regard des amis quand vous avez râté une examen que tous on réussi et qu’ils vous regarde avec cet air de pitié et de “Oh bah pas de bol… pourtant elle/il étudie à mort, il est peut-être pas fait pour l’université après tout”. Oh oui j’exagère, mais c’est quasi ça, c’est ce qu’on ressent tous quand ça nous arrive même si dans le fonds ces regards ne veulent rien dire, juste de la compassion pour la fatalité.
Enfin je vais en rester là et tenter de ne pas trop penser à ces résultats, sinon ma semaine de vacances va se transformer en véritable torture… Mais je risque quand même de vous faire un article les concernant. Je vois déjà ça d’ici, un billet d’une longueur interminable, que tous aurons abandonnés dés la troisième ligne, où je ne fais que me plaindre de ma triste existence… Passionnant je vous dis ! Mais encore un peu de patience =D
Ah ah toi aussi tu es en Info-com, oui je crois que c’est une filière de gens assez foufou dont je fais partie bien sûr. Je suis quelqu’un de totalement stressée aussi donc je me reconnais bien dans ton article !
Courage
bise